Roland UM-ONE USB MIDI Interface for Linux

J’ai acheté, il y a quelque temps déjà, l’interface USB MIDI Roland UM-ONE.
N’ayant pas ce type d’interface pour mon ordinateur portable, je me suis donc tourné vers cette nouvelle interface de chez Roland, pour piloter entre autre une groove-box Roland MC-505, ainsi que le sampleur Roland SP-404SX.
Grande sœur de l’interface USB MIDI Roland UM-1, celle-ci n’était pas reconnue sur mon système GNU/Linux. Il a donc fallu compiler le noyau en rajoutant l’interface dans ses sources.

USB MIDI Roland UM-ONE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

– Installer les sources du noyau Linux (souvent dans /usr/src)
– Editer le fichier ~/sound/usb/quirks-table.h
– Insérer le code suivant à la fin du fichier et sauver


{
USB_DEVICE(0x0582, 0x012a),
.driver_info = (unsigned long) & (const struct snd_usb_audio_quirk) {
/* .vendor_name = "Roland", */
/* .product_name = "UM-ONE", */
.ifnum = 0,
.type = QUIRK_MIDI_FIXED_ENDPOINT,
.data = & (const struct snd_usb_midi_endpoint_info) {
.out_cables = 0x0001,
.in_cables = 0x0001
}
}
},

Il ne reste plus qu’à lancer la compilation, installer et redémarrer sur le nouveau noyau compilé.
L’interface est maintenant détectée sans problème par le noyau.
Elle est très stable et rapide. Synchronisation parfaite garantie, avec faible latence !

USB MIDI Roland UM-ONE

Utiliser GNU/Linux pour produire de la musique

Depuis longtemps j’utilise GNU/Linux pour produire de la musique.

Les outils de traitement du son audio-numérique ont beaucoup évolué , les distributions aussi, et il est maintenant possible d’installer rapidement une station complète, stable, et très performante. Avec peu d’investissement financier, utiliser un système parfaitement adapté aux conditions professionnelles de studio, de home-studio, de performances en Live, est à la portée de tous.

Pour avoir récemment réinstallé mon système de production, j’ai testé plusieurs distributions dédiées à la musique.

Il en existait déjà quelques unes, très performantes, mais qui nécessitaient de paramétrer manuellement certains aspects du système pour optimiser au mieux les performances de l’ordinateur (compiler un Kernel RT optimisé, désactiver des services inutiles, rajouter des outils supplémentaires, etc.). Certes la méthode manuelle permet d’obtenir des résultats très performants sur des machines anciennes ou spécifiques, mais pour la grande majorité des principales situations, et sur des machines récentes, il est inutile de perdre trop de temps à tout installer à la main.

J’ai donc testé plusieurs distributions basées sur les critères suivants :

– Rapidité d’installation
– Stabilité
– Performance
– Outils installés
– Portabilité

Parmis celles qui ont retenu mon attention, voici les deux suivantes :
Tango Studio
KXStudio

Les deux distributions sont basées sur Ubuntu, donc sur Debian.
Tango Studio est actuellement basée sur Ubuntu Lucid 10.04.4 support LTS (Long Term Support), et est donc très stable.
KXStudio était aussi basée sur Ubuntu Lucid 10.04 LTS, mais aujourd’hui sa nouvelle version est basée sur la dernière Ubuntu 12.04 LTS. Il y a donc encore les dépôts PPA de la version 10.04 accessibles, contenant des outils un peu plus à jour que ceux de la distribution Tango Studio.

L’idée est donc de faire une installation de la Tango Studio, puis de se connecter sur les dépôts PPA de la KXStudio, pour mettre à jours les paquets dédiés à la production sonore.
À noter que les deux distributions sont disponibles en version 32 bits et 64 bits. J’ai donc installé la version 64 bits plus stable et aussi pour atteindre les 4Go ou plus de RAM.
Mon interface sonore  externe est une carte Hoonteck Soundtracl Audio DSP24, entièrement gérée sur GNU/Linux. Veillez donc à vérifier que votre interface sonore PCI, USB ou Firewire, soit entièrement compatible avec GNU/Linux. Sinon il n’est pas possible de travailler le son. Les forums Ubuntu et autres, ainsi que le site LinuxMAO (français) peuvent vous aider à choisir une interface sonore ou à vérifier la compatibilité de votre matériel.

Après quelques tests de performance, je trouve la Tango Studio un peu mieux optimisée, le choix des outils son est parfait, l’interface Gnome est optimisée pour plus de réactivité. L’idéal est donc d’installer la Tango Studio, puis mettre à jour les programmes avec les paquets KXStudio un peu plus récents. Notez que j’ai aussi installé l’interface LXDE, plus légère que Gnome.

– Télécharger l’image ISO 64 bits (ou 32 bits) de la distribution Tango Studio (version Ubuntu 10.04 LTS actuelle)
– Graver et installer la version Tango Studio, puis mettre à jour les paquets. Redémarrer l’ordinateur.
– Se connecter sur les dépôts PPA KXStudio, et avec Synaptic, effectuer les mises à jour. Redémarrer l’ordinateur.

KXStudio PPA

J’ai mis à jour les plugins audio, samples et soundfonts. Mais il est possible de mettre à jour l’ensemble des PPA KXStudio.

Vous pouvez bien sûr aussi installer les paquets relatifs à la production d’images (GIMP) et de vidéo.

Bonne production !

GNU/Linux pour une station audio-numérique complète

Après avoir travaillé plusieurs années sur Windows pour produire de la musique, après avoir utilisé des dizaines de plugins VST pour enregistrer, mixer et masteriser mes productions, je me suis définitivement tourné vers GNU/Linux pour enfin avoir une station audio-numérique complète et performante, stable, et surtout orientée vers une utilisation temps réel pour des performances en live.

 

QTractor

 

Depuis maintenant 4 ans, l’usage d’un système libre répond parfaitement à mes besoins, et aujourd’hui tous les outils libres ou non tournant sous GNU/Linux permettent de travailler sans manques et de façon professionnelle. J’en ai donc définitivement fini avec le système de Redmond, qui plantait souvent, ou qui n’était pas adapté à mes besoins en terme de rapidité, de fiabilité, et aussi de finances.

Fini donc les plugins VST craqués, les virus, les mises à jour payantes, les écrans bleus, les incompatibilités, etc…

Il faut dire que l’adaptation et l’apprentissage sur un DAW différent de ce que je connaissais m’a pris du temps, mais le résultat en valait la chandelle.

Même s’il m’a fallu beaucoup de patience pour installer, configurer, optimiser le système pour le rendre le plus performant possible, si la connaissance des outils et des plugins nécessite aussi beaucoup de temps, ma satisfaction est d’autant plus grande maintenant : je démarre le système, et je travaille.

Plusieurs distributions GNU/Linux sont adaptées pour un usage multimédia, mais peu sont vraiment optimisées et il est souvent nécessaire de mettre les mains dans le cambouis si l’on veut paramétrer vraiment son système. La compilation d’un noyau pour avoir accès au temps réel est quasi obligatoire, et même si certaines distributions proposent des noyaux patchés RT, il arrive souvent que des problèmes  apparaissent en utilisant le serveur Jack.

 

Guitarix

 

Sans trop détailler, quand on installe un système tout neuf sur son disque dur, voici les étapes nécessaires :

– installer un système de base, sans interface graphique  (préférer Debian pour la stabilité).

– installer une interface graphique légère comme WindowMaker, Ion, FluxBox, xfce, twm, IceWM.

– installer un noyau RT (Real Time), ou recompiler son noyau, ce qui est mieux.

– installer les outils de production. (serveur Jack, éditeurs audio, plugins LADSPA, DSSI, LV2,  etc.).

Personnellement,  je compile systématiquement la chaîne audio, du noyau jusqu’aux plugins.

Bonne installation !

 

Ardour

 

Liens utiles :

Linuxmao : site de référence sur l’audio sous GNU/Linux, en français.

64studio : une des meilleures distributions pour la M.A.O. sous GNU/Linux.

AVLinux : très bonne et très complète distribution pour la M.A.O.

Sound & MIDI Software For Linux : nombreux programmes audio pour GNU/Linux.

Mieux vivre son informatique… à Lisbonne

À Lisbonne, j’ai souvent rencontré certaines personnes démunies quand il fallait trouver une aide pour avoir une réponse rapide à un problème. Il me semblait alors judicieux de créer ce site à caractère pédagogique et informationnel.

Il a pour but d’aiguiller tous ceux qui recherchent des informations concernant la pratique et la théorie de la culture numérique.

Ici ne soyez pas surpris de retrouver souvent l’univers de l’informatique libre, celui que la plupart des personnes ne connaissent pas ou très peu, mais qui pourtant reste le seul espace où l’on puisse apprendre, échanger, et rester libre de ses choix en matière de logiciels (Free softwares), notamment en utilisant le système d’exploitation GNU/Linux.

Loin d’être complet, ce site vous emmènera vers d’autres sites, vers des articles, vers des news, vers des programmes, vers des cours en ligne, etc…vous aurez donc accès à une base de données qui vous permettra d’atteindre rapidement des informations en utilisant son moteur de recherche.

De nouvelles sources viendront s’y ajouter au fil du temps.

Enfin, pour ceux qui en ont besoin, je propose des formations, des assistances et des dépannages.


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